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Aménager le terrain du centre communautaire Saint-Pie-X d’est en ouest, par la plantation d’arbres, d’arbustes et autres végétaux adaptés à ce type de terrain humide. Aux abords du bassin de rétention, cet aménagement permettrait la création d’îlots de fraîcheur et de détente, pourvus de quelques tables à pique-nique. Du côté ouest, le boisé serait complété par des arbres et autres végétaux aménagés près d’un sentier, avec l’installation de quelques mangeoires à oiseaux pour la biodiversité. En résumé, transformer cette étendue de terrain vague en un véritable parc-nature en retrait des activités de la rue pourrait remplir la fonction de poumon vert dans ce quartier comme, l’exercent les parcs Beauséjour et Ernest-Lepage.
Au centre communautaire Saint-Pie-X, sur le site entourant le bassin de rétention
65 000 $
L'idée du projet est de créer des minivergers (pommes, poires, cerises, camerises, prunes, framboises, groseilles, bleuets et kiwis) écoresponsables (sans engrais ni pesticides chimiques) dans les espaces communautaires de la ville. Un panneau éducatif sur les saisons de ces végétaux, les insectes et les petits animaux qu'ils attirent pourrait inviter les gens à observer et à échanger sur leurs observations et connaissances. L'aménagement pourrait être ludique (ex. : groseillers disposés en demi-cercles avec un banc au milieu) et des bancs de pierre ou de matières recyclées pourraient être disposés de manière à favoriser l'observation. En saison, si les fruits sont abondants, une cueillette communautaire pourrait être organisée. Certaines activités d'entretien (ex. : ramassage des feuilles à l'automne), pourraient aussi être l'objet de corvées communautaires.
À la fois ornemental et alimentaire, ce projet ajoute des arbres dans les espaces verts tout en soulignant la richesse de la biodiversité entraînée par ce petit ajout au paysage. Ces arbres contribuent à la captation du carbone, à l'habitat urbain des abeilles et autres insectes pollinisateurs, ainsi qu'à celui des oiseaux et contribuent aussi au cycle de l'eau. Ils offrent de l'ombre et un îlot de fraîcheur naturels durant les chaleurs de l'été. Ils permettent aux habitants de la ville d'avoir un contact avec la production fruitière et l'écologie qui l'accompagne, d'expérimenter la cueillette et de fournir une inspiration pour la plantation d'arbres fruitiers par les résidents propriétaires du secteur environnant. Ils contribuent à une alimentation de proximité tout en employant le compost urbain. Accessibles aux écoles et aux camps de jour, les espaces communautaires deviennent alors aussi des lieux de sensibilisation et d’apprentissage.
Les terrains des centres communautaires de la Ville de Rimouski
65 000 $
Au parc de la Pointe-à-Pouliot, le projet est d’aménager une zone végétalisée, agrémentée de mobilier urbain et d’une rampe d’accès à la plage pour les personnes à mobilité réduite. L’objectif de cette zone est de disposer d’un endroit ombragé et relaxant, pour observer nos couchers de soleil tout en permettant un accès universel à la plage, un bel ajout nécessaire à Rimouski! Cet espace écologique fera croître la biodiversité de ce secteur et le nouvel aménagement créera un lieu de destination pour les cyclistes, les coureurs et les piétons, notamment avec l'ajout d'un abreuvoir. Un projet qui encourage les déplacements actifs, la diminution de l’utilisation de la voiture et qui rend accessible les beautés de notre territoire.
Parc de la Pointe-à-Pouliot
80 000 $
Le projet vise à mettre en valeur le poumon de la ville avec l’ajout d’éléments qui améliorent la biodiversité du parc et stimulent la mobilité active. Je propose l’ajout de points d’eau, d’un baril récupérateur d’eau de pluie, de cabanes et de mangeoires à oiseaux, de lumières d’appoint à quelques endroits stratégiques et des supports à vélo aux entrées des sentiers. Ces améliorations viennent bonifier l’offre du parc Ernest-Lepage tout en respectant son orientation de parc naturel. Une portion d’embellissement est aussi proposée avec l’ajout de fleurs et d’arbustes qui soutiennent la biodiversité et qui pourrait même nourrir les insectes pollinisateurs. Des activités de nettoyage avec la communauté seraient organisées pour que l’entretien du parc devienne l’affaire de tous et chacun.
Parc Ernest-Lepage
50 000 $
Une microforêt de type Miyawaki tire son nom d’un botaniste japonais qui explora l’idée d’implanter des forêts urbaines pour mitiger les effets néfastes du déboisement dans les années 70. Ces écosystèmes ultradenses (jusqu’à 30 fois plus qu’une forêt naturelle) sont pensés de sorte que les espèces d’arbres et d’arbustes présentes puissent atteindre des taux de croissance plus élevés que par des approches de reboisement conventionnelles. La forte densité de plantation pousse les arbres à grandir rapidement pour accéder à la lumière. Cette compétition stimule leur croissance verticale, les amenant à s’étirer plus vite que dans une plantation conventionnelle. Ainsi, les arbres atteignent leur hauteur mature plus vite, créant des microforêts en l’espace de 20 ans.
Sur le plan environnemental, en raison de leur forte densité, les forêts plantées selon la méthode Miyawaki semblent augmenter significativement la capacité d’accueil de la biodiversité urbaine et peuvent soutenir jusqu’à 100 fois plus d’espèces qu’une forêt urbaine classique. De plus, ces microforêts ont la capacité de séquestrer une importante quantité de carbone et d’intercepter les précipitations, limitant ainsi le ruissellement et l’érosion des sols, ce qui contribue à réduire et mitiger les impacts liés aux changements climatiques.
Quant aux retombées pour la collectivité rimouskoise, l’implantation de microforêts urbaines denses pourrait générer plusieurs effets positifs. En plus d’offrir aux citoyens un espace éducatif et de beauté, le reboisement et le verdissement des secteurs permettront également d’améliorer la qualité de l’air et de lutter contre la formation d’îlots de chaleur, particulièrement dans les quartiers densément peuplés.
Pour conclure, l’implantation de microforêts de Miyawaki représente une initiative qui permettrait de créer ou d’optimiser les espaces verts à Rimouski, tout en contribuant à la protection de la biodiversité, à la lutte contre les changements climatiques et en améliorant la qualité de vie des Rimouskois et Rimouskoises.
Parc des Dames-Hélène-De-Champlain et parc Parc Thérèse-Casgrain
100 000 $
L’objectif du projet est de mettre à la disposition des citoyens des vélos cargos qui pourront être empruntés pour transporter facilement un chargement de manière active et plus écologique. Ce service rend accessible au plus grand nombre ce nouveau mode de transport sans que chaque citoyen n’ait besoin de s’acheter son propre vélo-cargo. Il sera ainsi possible de se rendre, idéalement à vélo, dans l’un des lieux où seront stationnés ces vélos-cargos et en emprunter un pour quelques heures.
Des vélos-cargos électriques favoriseront les déplacements dans les rues de Rimouski et rendront accessible au plus grand nombre ce mode de transport à faible empreinte carbone.
Que ce soit pour aller faire les courses ou apporter le nécessaire à pique-nique jusqu’au parc, il ne vous restera qu’à emprunter un vélo-cargo pour profiter de ce nouveau service qui favorise le transport actif, offert à la communauté.
Rimouski
150 000 $
Îlots surélevés au milieu desquels des arbres seront plantés. C'est connu que les grands espaces de stationnements créent des îlots de chaleur qui contribuent au réchauffement climatique.
Je propose donc d'intégrer dans certains de ces îlots de chaleur asphaltés, des îlots de fraîcheur dans lesquels les arbres plantés créeront de l'ombre et amélioreront la qualité du paysage. La hauteur des îlots permettra aux citoyens de profiter de l’espace ombragé.
Stationnement du colisée Financière Sun Life (partie du haut) et stationnement du centre communautaire Rimouski-Est.
150 000 $
En collaboration avec le milieu, établir un système de contenants et de tasses à emporter, réutilisables et/ou consignés, pour le milieu de la restauration et des services alimentaires.
Rimouski
125 000 $
Le projet de construction d’un espace d’éducation à la nature au sentier du Rocher-Blanc vise à faire bénéficier les citoyens et les visiteurs de Rimouski d’un site de sensibilisation et d’éducation au cœur de la nature, tout en étant facilement accessible à tous les publics. Cette installation de qualité pourra être accessible librement et pourra accueillir des groupes pour mettre en lumière les richesses géologiques, fauniques et floristiques d’un site témoin des spécificités d’une région. Le site serait particulièrement adapté aux sorties scolaires et de garderies, aux classes nature données en plein air, pour des activités d’association locale ou pour des événements périodiques. L’infrastructure pourrait également servir aux différents utilisateurs habituels du sentier du Rocher-Blanc, soit les randonneurs, cyclistes ou groupes de cardio en plein air pour faire une pause. À cet endroit, du mobilier urbain favorisera la tenue de cours pour des élèves ou d’activités de groupe.
Ce projet multifonction pourra servir à tous types d’utilisateurs et sera accessible à tous celles et ceux qui souhaitent bénéficier des services de cette installation, à commencer par les écoles et institutions d’enseignement, les organismes environnementaux à des fins éducatives et de sensibilisation comme l’observatoire d’oiseaux de Rimouski, ainsi que les clubs de marche et de mobilité active.
À 300 mètres du stationnement du sentier du Rocher-Blanc
130 000 $
La proposition consiste à poursuivre l'implantation de plantes fruitières autour de l'œuvre Trimural située au coin de la rue St-Jean-Baptiste et du boulevard de la Rivière. L'œuvre qui célébrera bientôt ses 25 ans demeure peu connue de la population rimouskoise.
Le projet proposé consiste à revaloriser le site de l’œuvre en partant de la section de fraisiers et de créer un espace vert en ajoutant des sections de vivaces et de plantes fruitières. L’idée est de créer à terme une sorte d’agora de plantes autour du Trimural où les gens curieux de découvrir les différents fruits de saison pourront entrer en contact avec l’œuvre au centre de cet espace. Des espèces de plus petite taille tels que des bleuetiers occuperaient les espaces plus près de l’œuvre alors que des plantes de plus grande taille seraient installées autour de l’actuel sentier qui ceinture le périmètre de l’œuvre. En implantant plusieurs espèces de plantes, l’apparence de cet espace évoluera en fonction des périodes de floraison et de fructification qui s’enchaîneront tout au long de l’été et de l’automne. En plus de ses qualités esthétiques, l’enchaînement des différentes floraisons offrira aux pollinisateurs une source continue de nourriture.
L’ajout d’élément tels que des arches pour des vignes grimpantes permettant d’offrir de l’ombre viendrait compléter cette nouvelle halte de fraîcheur.
Autour de l’œuvre le Trimural, de Roger Langevin
15 000 $